L'enfant tyran

Aujourd'hui, les termes d'enfant tyran et d'enfant roi font partie du langage courant. Ces enfants, qui seraient de plus en plus nombreux, ne supportent pas que l'on s'oppose à eux et transforment souvent la vie de ses parents en cauchemar.
L’enfant tyran
L’enfant tyran

Un enfant qui ne supporte pas la frustration !

Un enfant tyran, c'est un enfant qui veut n'en faire qu'à sa tête et pique des colères lorsqu'un adulte s'oppose à lui.

Ces colères rendent la vie impossible et s'expriment à travers différentes formes : des mots violents Tu es méchante maman ! »), des refus catégoriques (« Ce n'est pas toi qui commande ! », « C'est moi le chef !»), des coups de pieds, des jets d'objets...

Les raisons sont multiples

Il s'agit souvent d'enfants auxquels les parents n'osent pas dire non. Fatigués de leur journée de travail, ils sont moins patients et cèdent à toutes les demandes.

L'enfant s'engouffre alors dans la faille et prend peu à peu le pouvoir.

Les petits despotes sont souvent aussi des enfants pour lesquels les parents s'inquiètent et culpabilisent : ils compensent en les surprotégeant ou en les gâtant excessivement sur le plan matériel.

L'enfant prend conscience qu'il est au centre de la cellule familiale et il en profite !

Comment faire face aux colères de l'enfant ?

Les parents doivent savoir dire non en fixant des limites. Pour que cela marche, il faut d'abord savoir accueillir l'enfant, lui donner de l'amour, du temps, de l'écoute de l'affection.

Lorsque vous punissez votre enfant, veillez à réagir immédiatement, sans violence mais fermement. Ne promettez pas des punitions en l'air, vous n'aurez plus de crédibilité !

Ainsi, Julie, la maman d'un petit Basile âgé de 5 ans, témoigne : «Il y a un mois, je ne m'en sortais plus avec mon fils. J'avais prévu de l'emmener faire du poney. Il me parlait mal, me criait sans cesse dessus.

A bout, je lui ai dit que, comme il me parlait très mal, il n'irait pas faire de poney ce week-end-là. Il m'a mal répondu mais j'ai tenu ma promesse. Ensuite, il a été gentil. Je lui ai promis que s'il restait mignon comme ça, il ferait du poney le week-end d'après.

Nous avons renouvelé les punitions de ce genre plusieurs fois et maintenant, ça va beaucoup mieux ! Basile commence à comprendre qu'il doit respecter les autres. »

Publié le 01-07-2010 à 14:28 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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